Revoir les lucioles

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Le blog de Corinne Morel Darleux

Catégorie : Le fond de l’air est vert (Là-bas)

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Posted on 26 février 2019

Des avions, des incendies et des stars en Californie

Posted on 14 janvier 2019

Devoir de suite : retour sur un an de chroniques

Posted on 2 novembre 2018

Le retour du scorbut, et autres réflexions sur la précarité, le climat et la malnutrition

Posted on 16 octobre 2018

Retour sur le mouvement climat à quelques jours d’Alternatiba 2018

Posted on 3 octobre 2018

Peau d’âne en Afrique, un mauvais conte chinois

Posted on 5 septembre 2018

La bataille de l’Arctique a commencé

Posted on 13 juillet 2018

A propos du droit à l’image des lombrics

Posted on 24 juin 2018

Qu’est-ce que c’est, le Rojava ?

Posted on 11 juin 2018

De retour du Brésil : Marielle Franco, Lula, Agroforesterie. Chronique sur La bas si j’y suis

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Enfouissement, de la cave à l’espace : Bienvenue chez les Shadocks

Posted on 29 mars 2018

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Corinne MOREL DARLEUX

Militante écosocialiste, autrice de « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce » (éditions Libertalia 2019) et chroniqueuse régulière pour Reporterre, Corinne Morel Darleux est Conseillère régionale en Auvergne Rhône Alpes. Elle a été l’une de co-fondatrices du Parti de Gauche, dont elle a été Secrétaire nationale en charge de l’écologie puis du développement de l’écosocialisme à l’international avant d’en quitter la direction en novembre 2018. Installée au pied du Vercors, elle se consacre désormais à l’écriture et au militantisme.

pourquoi les lucioles ?

Ce titre est né du sentiment de risque imminent d’extinction et d’un féroce besoin de ces lueurs pour éclairer le chemin. Une manière d’appeler à dénicher la beauté dans les interstices, à se gorger de merveilleux insignifiants, à combiner lucidité atterrante et saveur du présent, de clamer qu’il faut rester en quête des lucioles même si le monde est en train de sombrer.
C’est un hommage aux lucioles de Pier Paolo Pasolini et à leur survivance, des années après, chez Georges Didi-Huberman. Alors que Pasolini dans sa jeunesse usait de lucioles pour évoquer ses amours joyeuses et sauvages, trente ans après, en 1975, les bosquets avaient fait long feu et les lueurs de joie s’étaient évaporées dans les lumières criardes du monde moderne. Consumérisme, vide du pouvoir et naufrage politique, la disparition des lucioles recelait une dimension politique évidente pour l’écrivain désenchanté.
Moi-même je ne sais pas à quel moment de mon engagement politique je me situe par rapport à ces lucioles. Mais je reste persuadée qu’on a besoin de scruter ces petits repères lumineux dans la nuit qui s’avance et de tout mettre en œuvre, de mener le combat qui nous permettra de les revoir scintiller dans les herbes folles. Revoir les lucioles, c’est une manière de se donner force et courage pour continuer sur ce chemin de résistance et d’émerveillement, avec amour et rage.

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