Après Tchernobyl, après Fukushima, on met une centrale nucléaire sur les flots et on nous explique que c’est bon pour l’environnement. Sachant que tout ça a pour objectif ultime d’extraire des énergies fossiles du sol, énergies fossiles dont on sait qu’elles sont parmi les principales responsables des gaz à effet de serre, et donc de ce fameux dérèglement climatique, mais “tout ça est bon pour l’environnement” !

Pour cette 18e chronique écosocialiste sur Là-bas si j’y suis, direction l’Arctique : d’un côté la Russie, de l’autre les Etats-Unis d’Amérique avec l’Alaska. Entre les deux, le détroit de Bering et la banquise qui fond peu à peu (+5 °C l’hiver depuis 1988), ouvrant une nouvelle voie commerciale pour les gisements faramineux de pétrole et de gaz contenus dans ces terres – l’équivalent de deux ans de consommation planétaire totale de pétrole, et de dix-sept ans pour le gaz.

On y parle d’un méthanier brise-glace nommé Christophe de Margerie, d’un Tchernobyl flottant, d’un ancien goulag, de bases militaires et de prime de risque, de thermosiphons et de modèle de croissance économique par dégradation.

La bataille de l’Arctique, extrait :

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