Revoir les lucioles

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Le blog de Corinne Morel Darleux

Catégorie : Chroniques sur Reporterre

« Je ne veux pas d’une vie entièrement numérique »

Posted on 1 mars 2021

L’orchestre du vivant anéanti par le brouhaha motorisé (chronique Reporterre)

Posted on 28 janvier 2021

Jeunesse : décadenasser le présent

Posted on 29 décembre 2020

Aux arbres fruitiers, dans le sillage de Moitessier

Posted on 27 novembre 2020

Les éclairs roux et les bonds dans la brume, sérieux, laissez-les nous

Posted on 16 novembre 2020

Nous n’irons plus « dans la forêt »

Posted on 15 octobre 2020

Présent, Covid, masques et 5G – Réflexions de rentrée (chronique Reporterre)

Posted on 28 septembre 2020

Municipales : Gouttes d’eau sur pierres brûlantes

Posted on 3 juillet 2020

Où les semelles fondent dans le béton, nouvelles de la Région

Posted on 29 juin 2020

« Suspension of disbelief »

Posted on 16 mai 2020

La solidarité avec les paysans, socle de l’autonomie alimentaire de demain

Posted on 12 avril 2020

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Corinne MOREL DARLEUX

Militante écosocialiste, autrice de « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce » (éditions Libertalia 2019) et chroniqueuse régulière pour Reporterre, Corinne Morel Darleux est Conseillère régionale en Auvergne Rhône Alpes. Elle a été l’une de co-fondatrices du Parti de Gauche, dont elle a été Secrétaire nationale en charge de l’écologie puis du développement de l’écosocialisme à l’international avant d’en quitter la direction en novembre 2018. Installée au pied du Vercors, elle se consacre désormais à l’écriture et au militantisme.

pourquoi les lucioles ?

Ce titre est né du sentiment de risque imminent d’extinction et d’un féroce besoin de ces lueurs pour éclairer le chemin. Une manière d’appeler à dénicher la beauté dans les interstices, à se gorger de merveilleux insignifiants, à combiner lucidité atterrante et saveur du présent, de clamer qu’il faut rester en quête des lucioles même si le monde est en train de sombrer.
C’est un hommage aux lucioles de Pier Paolo Pasolini et à leur survivance, des années après, chez Georges Didi-Huberman. Alors que Pasolini dans sa jeunesse usait de lucioles pour évoquer ses amours joyeuses et sauvages, trente ans après, en 1975, les bosquets avaient fait long feu et les lueurs de joie s’étaient évaporées dans les lumières criardes du monde moderne. Consumérisme, vide du pouvoir et naufrage politique, la disparition des lucioles recelait une dimension politique évidente pour l’écrivain désenchanté.
Moi-même je ne sais pas à quel moment de mon engagement politique je me situe par rapport à ces lucioles. Mais je reste persuadée qu’on a besoin de scruter ces petits repères lumineux dans la nuit qui s’avance et de tout mettre en œuvre, de mener le combat qui nous permettra de les revoir scintiller dans les herbes folles. Revoir les lucioles, c’est une manière de se donner force et courage pour continuer sur ce chemin de résistance et d’émerveillement, avec amour et rage.

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