Troisième volet d’une petite série de textes “dans le sillage de Moitessier”, à l’occasion de la Golden Globe Race.
Expédition : nom féminin. Action de faire partir quelqu’un, quelque chose, pour une destination.
Escondida : 1- adjectif espagnol féminin qui signifie cachée. 2 – nom propre, celui de l’ile imaginaire, supposée secrète, de Corto Maltese dans “la ballade de la mer salée”.
Voilà ce qu’on peut lire en ouverture du site consacré à l’expédition Escondida, née de la ténacité de Marie Margaux et d’Olivier Merbau, auteur, traducteur, navigateur et explorateur. Celui-ci m’écrivit en mars 2020 qu’il avait découvert et acheté “Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce” lors du week-end de la Longue Route 2018 au Bono, un hommage à Bernard Moitessier, 50 ans après le Golden Globe Challenge. Il m’écrivit également que c’était pour lui “le plus important de ceux publiés cette année”. J’étais folle de joie. Du Bono, où est enterré Moitessier, j’avais reçu quelques photos de ses proches et fidèles, qui m’avaient déjà incroyablement émue.
Puis Olivier Merbau me fit part de son projet Escondida… Une expédition qui se plaçait sous le haut patronage de Joshua (voir le premier texte de cette série, “Perpétuer l’esprit Moitessier”) et du Snark (voir le second volet, “Réponse au grand Jack”) ne pouvait que m’enchanter ! De fil en aiguille, je me retrouvai marraine officielle de l’expédition, aux côtés du photographe Bruno Tréca, d’Yves Marre, marin aventurier membre de la Société des Explorateurs Français et de Patrice Franceschi, écrivain et capitaine de “La Boudeuse”, Président d’honneur de la Société des Explorateurs Français.
Depuis le covid est passé par là, qui a considérablement compliqué les choses pour l’explorateur solitaire et son petit voilier Argo, mais il ne renonce pas aisément. Vous pouvez en savoir plus là, sur le site de l’association.