Voici l’extrait dans lequel j’en parlais il y a quelques jours au micro de la radio du Diois Rdwa : après des préparatifs longs et compliqués comme vous pouvez l’imaginer, je vois enfin aboutir un projet de mission qui s’est monté et construit au fil des années. De la fête de Newroz à Diyarbakir aux observations de procès du HDP à Ankara en Turquie, de manifestations en tribunes de soutien à Afrin, en passant par le contrat social du Rojava, ses échos avec l’écosocialisme, et le confédéralisme démocratique, ça y est : je pars ce mardi pour le Rojava en Syrie.

Et voici le communiqué du Parti de Gauche à ce sujet.

Le Parti de Gauche soutient depuis des années le combat des Kurdes pour le multiculturalisme, la laïcité, le féminisme et l’écologie tel qu’il se construit à la fois dans la résistance contre les politiques et la répression organisées par le Président Erdogan en Turquie, et dans l’alternative démocratique à l’œuvre au Rojava, dans le Nord de la Syrie. Le Parti de Gauche a condamné sans ambiguïté et dès son lancement l’offensive turque sur Afrin, sans jamais oublier quel avait été le rôle de nos anciens alliés contre Daech, à Kobane comme à Raqqa. Depuis des années, nous regardons et suivons avec grand intérêt les initiatives de confédéralisme démocratique et d’écologie sociale qui se construisent au Rojava.

Afin de faire vivre concrètement la solidarité internationale, d’approfondir notre connaissance du projet du Rojava et d’y apporter notre soutien écosocialiste, Corinne Morel Darleux, secrétaire exécutive nationale en charge du développement à l’international de l’écosocialisme et conseillère régionale en Auvergne Rhône Alpes, se rendra au Rojava ce mardi 17 avril pour le Parti de Gauche.

Elle prévoit de se rendre dans les villes de Qamishle, Kobane, Jinwar, et d’y rencontrer notamment des responsables de l’assemblée du Rojava, des unités de protection féminine, de visiter le village de femmes de Jinwar et la commune internationaliste qui lance une campagne écologiste sur le thème « Make Rojava green again ».

Photographie : Stéphane Burlot